presentation du nouveau secrétaire national a la santé

  nationalà la Santé : Pascal Terrasse

 Né dans le sud de l'Ardèche, où il réside toujours en raison des attaches profondes qui le lient à ce territoire, c'est, en juin 1997, à l'âge de 32 ans qu'il est élu au Palais Bourbon et se retrouve  l'un des plus jeunes élu député du parlement. Il est également conseiller général du canton de Bourg-Saint-Andéol depuis 1994.
Spécialiste des questions sociales et, plus particulièrement, de celles relatives aux personnes âgées, à la dépendance ou bien encore aux retraites, Pascal Terrasse, à l'occasion de son premier mandat de député, a été responsable de la réforme de la loi de 1975 sur les institutions sociales et médico-sociales. Il a été, notamment, rapporteur de l'Allocation personnalisée d'autonomie (APA), pour laquelle il s'est investi pleinement dans son élaboration et dans sa mise en place. Pascal Terrasse est également membre des conseils de surveillance de l'Agence centrale des organismes de sécurité sociale et de la Caisse nationale d'assurance vieillesse des travailleurs salariés. Membre du Conseil d'orientation des retraites, il partage la responsabilité du groupe d'études sur les retraites à l'Assemblée.
Membre de la Commission des finances après avoir été secrétaire de la Commission des affaires sociales de l'Assemblée, il est aussi vice-président du groupe socialiste.

Abroger les lois Fillon sur les retraites et Douste-Blazy sur la santé nécessite de l'audace et des convictions.
Depuis plusieurs années NPS a organisé de nombreuses rencontres et débats public sur les problématiques de la santé. La dernière en date s'était tenue  à la Sorbonne et nous a permis de dégager les grandes orientations qui seront portées par ce Secrétariat national. Au premier rang desquelles le rôle que doit jouer l'hôpital public dans notre pays.
Nous travaillerons pour une meilleure prise en charge des maladies professionnelles, et  a une meilleur accées aux soins  pour les  jeunes. L' amélioration des  politiques de prévention sera aussi mise en avant notamment s'agissant des maladies neuro-dégénératives, et cardio-vasculaires. Le Sida comme le cancer doivent être l'une des priorités des actions que nous mènerons.
La problématique d'une bonne organisation territoriale de l'offre de soins, d'une rénovation des modalités de paiement des professionnels de santé comme d'une politique de santé publique sur les toxicomanies, sont des éléments forts de la politique que je souhaite voir mise en place.
Évidement l'ensemble de ces orientations devra s'appuyer sur une réforme profonde des modalités de financement de la protection sociale et de la santé publique. Nous avons toujours indiqué que la réforme fiscale sur le financement de la protection sociale devrait s'appuyer sur la valeur ajoutée des entreprises : nous ferons aussi de ce combat un élément majeur de notre réflexion politique.
Pascal Terrasse