CHIKUNGUNYA ET REUNION
Communiqué de Pascal Terrasse, secrétaire national du PS à la santé, le 22 février
Après des mois d’inaction face à la propagation du virus du Chikungunya, le Premier ministre décide enfin de se rendre sur l’île de la Réunion.
Le Gouvernement qui n’avait pas pris la mesure de cette catastrophe sanitaire en cours, se rend enfin compte de la situation. Le Parti socialiste attend du voyage du Premier ministre, qui arrive bien tard, une réelle prise en compte de la réalité avec des décisions fortes à la hauteur des enjeux sanitaires.
Manifestement, les autorités sanitaires ont sous-estimé l’ampleur de cette épidémie. Après avoir qualifié la maladie de bénigne et non mortelle, l’annonce de 53 décès, de cas de transmission materno-fœtale, d ‘une surmortalité de 10 % constatée sur l'île en 2005 a nourri les inquiétudes légitimes de la population. Ces informations approximatives, de la part des pouvoirs publics, ajoutées à la sous-estimation de l'épidémie ne sont pas acceptables.
Par ailleurs, on apprend la présence sur le territoire de moustiques porteurs de la maladie, il appartient aux autorités publiques d’apporter des informations précises.
Le Parti socialiste tient à nouveau à témoigner son soutien à la population réunionnaise, et demande au Gouvernement, de cesser toute gesticulation médiatique. Il demande également la mise en place d’un système d’alerte très rapidement, ainsi qu’un dispositif d’intervention efficace, ne s’arrêtant pas à l’épandage d’insecticide. Par ailleurs il souhaite également plus de transparence dans la communication, des précisions sur l’évolution de la tendance épidémique, et un traitement à leur juste mesure des conséquences économiques et sociales .
Après des mois d’inaction face à la propagation du virus du Chikungunya, le Premier ministre décide enfin de se rendre sur l’île de la Réunion.
Le Gouvernement qui n’avait pas pris la mesure de cette catastrophe sanitaire en cours, se rend enfin compte de la situation. Le Parti socialiste attend du voyage du Premier ministre, qui arrive bien tard, une réelle prise en compte de la réalité avec des décisions fortes à la hauteur des enjeux sanitaires.
Manifestement, les autorités sanitaires ont sous-estimé l’ampleur de cette épidémie. Après avoir qualifié la maladie de bénigne et non mortelle, l’annonce de 53 décès, de cas de transmission materno-fœtale, d ‘une surmortalité de 10 % constatée sur l'île en 2005 a nourri les inquiétudes légitimes de la population. Ces informations approximatives, de la part des pouvoirs publics, ajoutées à la sous-estimation de l'épidémie ne sont pas acceptables.
Par ailleurs, on apprend la présence sur le territoire de moustiques porteurs de la maladie, il appartient aux autorités publiques d’apporter des informations précises.
Le Parti socialiste tient à nouveau à témoigner son soutien à la population réunionnaise, et demande au Gouvernement, de cesser toute gesticulation médiatique. Il demande également la mise en place d’un système d’alerte très rapidement, ainsi qu’un dispositif d’intervention efficace, ne s’arrêtant pas à l’épandage d’insecticide. Par ailleurs il souhaite également plus de transparence dans la communication, des précisions sur l’évolution de la tendance épidémique, et un traitement à leur juste mesure des conséquences économiques et sociales .